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Agriculture

Prairies de fauche (photo : J. Terrisse)

Présentation

Domaines d’activités représentés sur le périmètre :

élevage (pâturage, fauche, ensilage) ;
céréaliculture (maïs, tournesol, blé).

Domaines d’activités concernés par les habitats naturels d’intérêt communautaire : Elevage (prairies naturelles)

Surfaces consacrées à l’élevage (prairies naturelles) : 2.640 ha, soit 23% de la surface du site

Surfaces consacrées aux autres types de cultures : 1.872 ha, soit 37% de la surface du site

Surfaces où l’activité agricole a disparu (cladiaie, pelouses calcaires) : 76,5 ha

Usages et pratiques historiques

L’ensemble du secteur était consacré à l’élevage (prairies naturelles). Les cultures étaient absentes de la vallée inondable, ou très ponctuelles.

Sur les prairies

pâturage bovin sur la vallée de la Seugne (exploitation mécanique impossible sur les prairies tourbeuses) ;
exploitation par fauche et pâturage du regain sur les prairies alluviales de la vallée de la Charente ;

Sur les pelouses calcaires

pâturage ovin (notamment "Chez Landard"). La surface originelle de pelouses calcaires a considérablement régressé (conversion des parcelles du plateau en cultures). Ne subsistent que les secteurs les plus inaccessibles (pentes) ;

Sur la cladiaie

récolte ponctuelle des "rouches" (litière des bovins) et brûlages d’entretien tous les 4-5 ans par des feux d’automne ; abandon depuis 20 ans ou plus ; les sols très hydromorphes de la cladiaie n’ont jamais permis son exploitation agricole directe (sols gorgés d’eau, autrefois submergés toute l’année)

Usages et pratiques actuelles

A l’intérieur du périmètre expérimental, près de la moitié des surfaces agricoles de la vallée inondable ont été peu à peu converties en cultures (céréaliculture) depuis environ 20 ans. D’après les propriétaires et exploitants, la mise en culture a trois origines :

la situation économique défavorable de l’élevage ;
le contexte agricole national et européen (PAC, loi d’orientation agricole...) ;
l’accroissement de la taille des exploitations par les remembrements (dès 87) .

Les surfaces en prairies du site expérimental restent cependant conséquentes et représentatives, contrairement par exemple à l’amont du site expérimental le long de la vallée de la Charente.

Sur les prairies

vallée de la Charente : dominance de l’exploitation par fauche, qui concerne 50% des prairies ;
vallée de la Seugne : dominance du pâturage avec seulement 10% des prairies fauchées ;

Sur la cladiaie et les pelouses calcaires

aucune activité agricole sur les pelouses calcaires et la cladiaie ;
cladiaie : entretiens ponctuels réalisés par les chasseurs "à la tonne" : fauche ou broyage de la végétation sur la surface de l’installation fixe de chasse (plan d’eau pour la chasse de nuit).

Structure des exploitations

source : ADASEA 1996

exploitations structurées en polyculture/élevage ; peu d’éleveurs stricts ; grandes parcelles mises en culture, petites parcelles plantées en peupliers, quelques vignobles (coteaux).
productions élevage : surtout Bovin-viande. Très peu de Bovins-lait restant (quotas trop contraignants), avec environ 15 éleveurs laitiers pour les 18 communes du secteur Saintes - Cognac - Pons.
Nbre d’exploitants moyen par commune : 22 (Brives : 1 ; Pons : 67)
SAU moyenne par commune en 1996 : 1.167ha (St Sever de S. : 392ha ; Pons : 2.538ha)
âge moyen des exploitants : 46,5 ans
SAU sur le périmètre de l’OLAE (1996) : 18 000ha
Surface Fourragère Primable du périmètre OLAE 1996 : 2.500ha, soit 13%
dont Surface Toujours en Herbe du périmètre OLAE 1996 : 1.800 ha, soit 10%

Evolutions et tendances